lundi 23 avril 2012

Inculpée à la suite d'une série de plaintes fantaisistes

Au mois de décembre dernier, le samedi 10 précisément, une Montalbanaise de 35 ans vient déposer plainte au commissariat de police estimant avoir été victime de menaces sous contraintes.
Elle désigne l'auteur de ces faits.
Le jeudi 22 elle revient au commissariat pour ce coup-ci déposer plainte pour viol. Infligé par la même personne déjà accusée douze jours plus tôt.
Le lundi 26 elle se présente deux fois à l'hôtel de police. D'abord pour signaler des violences volontaires et de menaces sous contrainte. Puis dans l'après-midi elle déclare aux enquêteurs qu'elle a été victime d'enlèvement, de séquestration et de viol. Rien que ça. La répétition des faits et surtout la gravité supposée des dernières plaintes déclenchent un processus classique. Une équipe entière de la BSU est mise à contribution d'abord pour faire pratiquer les examens sur la victime attestant de la véracité de ses dires.
Ensuite les fonctionnaires du commissariat localisent l'auteur supposé de ces faits, l'interpellent et le placent en garde à vue prolongée. Débute alors un interrogatoire correspondant à toutes les plaintes accumulées.
Le mis en cause donne son point de vue et surtout apporte les preuves de son innocence faisant référence à une liaison éphémère avec son accusatrice. Qui ensuite pour ne pas perdre la face vis-à-vis de son mari aurait tout inventé.
C'est au tour de la jeune femme d'être placée en garde à vue et de reconnaître que toutes les plaintes déposées l'ont été grâce à une imagination des plus fructueuse, nourrie par le désir de se venger, de nuire. Le hic c'est que l'on ne peut traiter à la légère ce genre d'affaires à tiroirs.
Qui mobilisa plusieurs policiers dans sa montée en puissance et plus encore dans l'épilogue. Lequel n'est pas sans conséquence pour le faux accusé (interpellé et placé en garde à vue) alors qu'il est innocent de bout en bout. Tout cela deviendra d'ailleurs une affaire inscrite au rôle d'une audience du TGI.
Elle sera jugée au cours du mois de juin. La dame trentenaire inculpée aura à répondre des griefs de dénonciations mensongères et de plainte pour des délits imaginaires.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/19/1334443-montauban-inculpee-suite-a-une-serie-de-plaintes-fantaisistes.html

Aucun commentaire: