lundi 23 avril 2012

Procès : viol aggravé à Albi et drame conjugal à Bellegarde

La session du 2e trimestre de la Cour d'assises débute cet après-midi par une sordide affaire de viols sur deux schizophrènes, en septembre 2010 à Albi.
Deux dossiers criminels seulement seront examinés par la cour d'assises du Tarn, lors de cette session du 2e trimestre qui débute ce lundi 23 avril et se tiendra jusqu'au 4 mai.
À 14 heures, aujourd'hui, deux Castrais entreront dans le box des accusés. Mimoun Assyouane, 30 ans et Mohamed Tabouche, 53 ans, devront répondre de viol avec plusieurs circonstances aggravantes, tentatives de viol aggravé et récidive de vol aggravé. La particulière gravité des faits qui leur sont reprochés tient à la vulnérabilité des victimes, Michel B. et Alain P., deux majeurs protégés (l'un est sous tutelle, l'autre sous curatelle) atteints tous deux de schizophrénie. Les faits remontent à la nuit du 18 au 19 septembre 2010 à Albi, dans un contexte de fête alcoolisée entre marginaux. Le soir du 18, Michel B., qui souhaitait vendre un canapé convertible, avait accueilli chez lui un acheteur potentiel, accompagné de cinq autres personnes rencontrées place du Vigan. Parmi ce groupe se trouvaient les deux coaccusés. Chez Michel, ils vont se livrer à des vols de nourriture et de vêtements. Ils gifleront aussi leur hôte ainsi qu'Alain P. C'est chez ce dernier, où une partie du groupe va se rendre sur proposition d'Assyouane, que la soirée va basculer dans l'horreur. Là, les deux majeurs fragiles seront à nouveau frappés. Pire, on les obligera à se dévêtir et ils seront contraints d'avoir une relation sexuelle, devenant ainsi des objets de moquerie. Quatre hommes, présents cette nuit-là, avaient été interpellés par la police, mais l'enquête de la brigade de sûreté urbaine d'Albi et l'instruction qui a suivi n'ont retenu la responsabilité que de deux d'entre eux. Mimoun Assyouane sera défendu par Me David Lanes alors que Mohamed Tabouche sera assisté par Me Emmanuelle Pamponneau. Les parties civiles, représentées par Mes Stéphanie Boutaric et Lise Van Driel, devraient certainement réclamer le huis clos à la présidente de la Cour Corinne Chassagne, compte tenu de la nature des faits et de la fragilité de leurs clients. L'avocate générale sera Charlotte Béluet.

Il tue sa femme le soir de la fête

Le 5 juillet 2009 à 1 h 20 du matin, Jérémy, 12 ans, appelle les pompiers et prévient ses grands-parents maternels que son père, Jacques vient de tuer sa mère, Florence, d'un coup de carabine 22 long rifle. L'affaire Jeannet débute. Elle va bouleverser la vie d'une famille de Bellegarde. Presque 3 ans plus tard, Jacques Jannet est renvoyé devant la cour d'assises du Tarn, accusé de « meurtre par conjoint ». Son procès se tiendra du 2 au 4 mai. Cet homme âgé de 48 ans et demi, père de deux garçons qui ont aujourd'hui 15 et 26 ans, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/23/1336705-viol-aggrave-a-albi-drame-conjugal-a-bellegarde.html

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