jeudi 13 septembre 2012

L’imbroglio sentimental finit mal au domicile conjugal

La situation sentimentale du prévenu, un Montagnacois de 56 ans, est difficile. À la barre du tribunal correctionnel, il explique qu’il a divorcé de la mère de ses enfants en 1999 mais qu’il a du mal à rompre les liens. Surtout que madame habite toujours dans la maison familiale et que son local professionnel à lui se trouve dans la même propriété.
Il a vu rouge

Alors, lorsqu’elle s’est installée avec quelqu’un d’autre, il a vu rouge. Pourtant, déjà en juillet, il avait eu un rappel à la loi pour des faits de violence à l’encontre du monsieur. Mercredi dernier, devant les juges, il devait répondre d’actes similaires.
La veille du 1er septembre, il a crevé les pneus de la voiture du compagnon de son ex-femme. Le jour même, il l’a attendu et lui a asséné des coups avec un bâton. Quand la présidente lui demande comment il voit la suite des relations entre eux, il répond : "La suite... Je vois qu’il faut vendre la maison." Il est toujours sur les lieux parce que, même si le terrain est à son ex-femme, c’est lui qui a construit la maison de ses mains.
La partie civile demande le remboursement des pneus
La partie civile demande le remboursement des pneus et 4 000 € pour les préjudices moral et physique. Le parquet requiert huit mois de prison avec sursis et l’obligation de ne plus fréquenter la victime et l’ex-épouse.
La défense souligne que l’ex- épouse n’est pas tout à fait claire dans cette histoire puisqu’elle reconnaît avoir encore des sentiments pour le père de ses enfants. L’avocate plaide "pour une appréhension juste des événements".
Le tribunal a finalement condamné le prévenu à huit mois de prison avec sursis et obligation de ne pas rencontrer ni la victime, ni l’ex épouse. Au 1er janvier 2013, la situation patrimoniale devra être réglée. Les intérêts de la partie civile ont été renvoyés.

http://www.midilibre.fr/2012/09/10/l-imbroglio-sentimental-finit-mal-au-domicile-conjugal,559949.php

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