lundi 17 décembre 2012

Gérant de discothèque tué à Toulouse : la police en pleine enquête

Dans la nuit de samedi à dimanche, Nordine Belkacemi, 32 ans, a été tué à l'arme automatique dans le quartier des Arènes. Aucune piste n'a été écartée pour le moment.

La police toulousaine est en pleine enquête ce lundi. Toutes les pistes sont explorées pour élucider l'assassinat d'un des responsables de la discothèque Room 157. Nordine Belkacemi, âgé de 32 ans, a été tué à l'arme automatique dans la nuit de samedi à dimanche.

La police a été alertée vers 1h du matin que des coups de feu avaient été tirés près d'une station-service du quartier des Arènes et ils ont trouvé la victime dans une voiture, criblée de balles, ont précisé des sources proches de l'enquête. De leur côté, les pompiers ont indiqué qu'un homme "blessé à 1h10 par arme à feu" avait été transporté à l'hôpital Purpan. Il y est décédé un peu plus tard. D'après France 3, une course-poursuite se serait engagée entre l'homme et ses agresseurs.

La victime connue de la police pour trafic de stupéfiants

Nordine Belkacemi avait un "lourd passé judiciaire", selon le procureur Michel Valet. Il était connu pour des faits de trafic de stupéfiants, des violences ou encore des délits financiers, dit-on de source proche de l'enquête. Mais on ignore si ces faits ou ses activités à la discothèque Room 157 sont liés à sa mort. Le parquet a évoqué les nombreuses incertitudes du dossier, concernant le nombre des meurtriers ou le véhicule avec lequel il a ou ils ont opéré.

Selon Patrick Malvaës, président du syndicat national des discothèques, il est peu probable qu'il s'agisse d'un règlement de comptes. "Ils sont rarissimes" dans ce milieu depuis "15 à 20 ans", a-t-il dit. "Les discothèques ne sont pas un enjeu de territoire financier suffisant", contrairement aux machines à sous et aux cercles de jeu, a-t-il remarqué. Il a, en revanche, mis en évidence "un vrai problème de délinquance "ordinaire" qui a pris des formes inédites". S'il reconnaît qu'il " y a une recrudescence de la violence" dans ce secteur, il affirme que ce n'est "pas plus qu'ailleurs".

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