Monsieur a un problème avec l'alcool. Madame est son défouloir. Jeudi, en comparution immédiate, un homme de 46 ans, brancardier de métier, n'en menait pas large dans le box des détenus du tribunal d'Angoulême. Il était jugé pour violences avec les circonstances aggravantes de l'ivresse et de coups portés sur sa concubine. Le tout, en récidive.
Lundi, il a pris sa journée pour s'occuper de ses deux jumelles de 3 ans. Sa compagne, élève infirmière, est absente. Quand elle rentre le soir, son conjoint, ex-alcoolique, a bu. Une dispute éclate, les insultes fusent. Alertée par le bruit, une voisine intervient et pousse l'homme à partir. Ce n'est que le mardi, vers 8 heures, qu'il rentre à la maison après avoir copieusement abusé de l'alcool une grosse partie de la nuit. C'est là qu'il empoigne la mère de ses enfants par le cou, la plaque au mur. En pleurs et enfermée dans les toilettes, elle appelle la police qui vient rapidement interpeller le compagnon violent.
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Les disputes faisaient également parties du quotidien du couple. Entre 2014 et 2015, plusieurs mains courantes avaient été déposées par Madame, et une mesure de médiation pénale était engagée. Pour le tribunal, et le procureur, cela ne fait aucun doute qu'une séparation est inévitable. Il a été condamné à 8 mois de prison dont six avec sursis sans mandat de dépôt, mise à l'épreuve pendant trois ans et obligation de soins.
http://www.sudouest.fr/2016/03/25/coups-sur-fond-d-alcool-2311990-813.php
Les disputes au quotidien
Le problème, c'est que le quadragénaire a déjà été condamné en 2014 à deux mois de prison avec sursis pour menaces de mort à l'encontre de sa compagne. Une obligation de soins, notamment pour traiter ses problèmes d'alcoolisme, lui avait été notifiée. Elle s'était terminée en février.Les disputes faisaient également parties du quotidien du couple. Entre 2014 et 2015, plusieurs mains courantes avaient été déposées par Madame, et une mesure de médiation pénale était engagée. Pour le tribunal, et le procureur, cela ne fait aucun doute qu'une séparation est inévitable. Il a été condamné à 8 mois de prison dont six avec sursis sans mandat de dépôt, mise à l'épreuve pendant trois ans et obligation de soins.
http://www.sudouest.fr/2016/03/25/coups-sur-fond-d-alcool-2311990-813.php
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