lundi 5 décembre 2016

Bordeaux : six mois avec sursis pour une erreur médicale fatale à l'Institut Bergonié

Un sexagénaire était décédé à l'Institut Bergonié, suite à une erreur dans l'administration d'un produit par une élève infirmière. Elle travaillait sous la surveillance d'une infirmière diplômée
Le 10 septembre 2014, Jean-François Christoflour, 62 ans, était décédé dans la chambre 334 de l'Institut Bergonié, à Bordeaux, d'une dose de chlorure de potassium injectée par erreur en intraveineuse. Non dilué, le produit est létal. Il n'était en outre pas destiné à ce patient. 
Un sexagénaire était décédé à l'Institut Bergonié, suite à une erreur dans l'administration d'un produit par une élève infirmière. Elle travaillait sous la surveillance d'une infirmière diplômée
Le 10 septembre 2014, Jean-François Christoflour, 62 ans, était décédé dans la chambre 334 de l'Institut Bergonié, à Bordeaux, d'une dose de chlorure de potassium injectée par erreur en intraveineuse. Non dilué, le produit est létal. Il n'était en outre pas destiné à ce patient. 
 
L'élève infirmière, qui a administré ce produit par erreur, et l'infirmière qui était chargée de superviser son travail ont été reconnues coupable d'homicide involontaire et condamnées à six mois de prison avec sursis. Avec non inscription au bulletin numéro 2 du casier judiciaire pour la seconde.

L'Institut Bergonié relaxé

À l'audience du 24 novembre dernier, la jeune élève infirmière, qui a depuis abandonné l'idée d'exercer cette profession, avait depuis les faits entièrement reconnu sa responsabilité.
Les débats avaient alors davantage porté sur la responsabilité de l'infirmière titulaire chargée de l'encadrement de l'étudiante et sur la responsabilité ou non de l'Institut Bergonié dans ce drame. L'institut a été relaxé. 
http://www.sudouest.fr/2016/12/05/bordeaux-six-mois-avec-sursis-pour-une-erreur-medicale-fatale-a-l-institut-bergonie-2591461-2780.php

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