L'ADN est prélevé
Pour cette affaire, Pascal Jardin avait alors écopé d'une peine d'un an de prison. Surtout, son profil génétique avait été enregistré au fichier national des délinquants sexuels. A sa sortie de prison, Pascal Jardin avait quitté la Bourgogne pour emménager dans les Landes où il n'avait plus eu affaire à la justice. En 2014, quand de nouveaux prélèvements ADN sont effectués sur les vêtements de Christelle Blétry, une concordance est trouvée. C'est cette agression de 2004 qui permet de faire le lien.
Des similitudes avec le meurtre de Christelle Blétry ?
Sommé de s'expliquer sur ses faits, Pascal Jardin affirme avoir "honte" de cet acte. Il affirme avoir agi sans préméditation pour contrer le harcèlement moral qu'il disait subir au travail par sa supérieure hiérarchique. Il voulait se sentir en position de domination. L'enquête n'a jamais pu étayer cette thèse. Pascal Jardin passait pour un bon employé, ne s'est jamais plaint d'être harcelé. D'ailleurs, un peu plus tôt dans la journée, l'ex-femme de Pascal Jardin a confirmé que son mari n'était pas particulièrement stressé par sa nouvelle chef.
Elle a également affirmé qu'elle ne faisait pas vivre l'enfer à son ex-mari. Pascal Jardin a décrite son ex-compagne comme une femme autoritaire passant son temps à l'humilier. Pour les avocats de la famille Blétry, Pascal Jardin se met constamment en position de victime. " Sa problématique aux femmes se dessine peu à peu, notamment celles qui peuvent lui répondre, celles qu'il considèrent comme dominantes. Alors, il va agresser d'autres femmes pour régler les tensions que cela génère.", a ainsi commenté Corinne Herrmann. Les avocats de Pascal Jardin sont, quant à eux, restés quasiment silencieux aujourd'hui comme depuis le début de ce procès
http://france3-regions.francetvinfo.fr/faits-divers/disparitions/les-disparues-de-saone-et-loire?r=bourgogne
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